Peut-être en n’envisageant plus les individus comme séparés entre deux mondes. Le salarié travaille autant :
- avec ce qu’il A…c’est à dire, ses compétences spécifiques, des savoirs faire précieux, etc…
– qu’avec ce qu’il EST… le premier ne devant pas engloutir le second.
Celui, celle qui travaille n’a pas à « choisir » entre ses savoir-faire et son Être. Si par un rythme soutenu de travail, un déséquilibre se crée, c’est généralement au détriment du second. Ce déséquilibre sera compensé un certain temps, parce que l’individu dispose de cette incroyable capacité d’adaptation. Mais sur le long terme, la nécessité de rétablir l’équilibre s’imposera et se traduira par un besoin urgent de se reposer, de se ressourcer.
S’accorder une pause, parfois en « tombant malade » est aussi un moyen d’adaptation, un moyen de ralentir une course trop rapide.
Mais effectivement, nous avons d’autres ressources internes disponibles….
La méditation peut être un moyen d’accéder à celles-ci.
Proposer une intervention au sein d’une entreprise peut être audacieux… Proposer d’introduire du « non-agir » et du « prendre son temps » au sein d’une fourmilière peut effectivement paraître osé…